Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
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Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Ambre, triste réalité cynique, où s’épanche la famille royale sous la protection de la Sainte Licorne qui préfère gambader dans le bosquet d’Arden plutôt que dans la fange de la Cour du palais ou la cathédrale en son honneur. Ou en l’honneur du Roi dirons les plus médisants. Depuis une éternité, la Licorne veille sur Ambre et sa famille.
Et bien, la Licorne a décidé de prendre des vacances ! Et comme on lui rabat les oreilles avec l’Ombre-Terre depuis des lustres, elle a décidé de s’y rendre incognito. Et elle a choisit votre illustre serviteur pour en être le témoin et l’interprète. Voici donc un court compte rendu qui ne reflète malheureusement pas la grandeur de la Licorne dans ses pérégrinations en raison de sa discrétion légendaire et du talent pauvre de ma personne.
Arrivée à Ombre-Terre sans problème, la Licorne en bonne princesse exigeante (et aussi pour le confort de mon humble personne) vérifie consciencieusement l’état de la calèche et des sept chevaux dissimulés au regard. La Licorne remarque que ces piètres reflets sont traités comme des esclaves dans une cage en métal qui pue. Elle prend bonne note de cet état et exige que je prenne soin d’eux.
La Licorne ne pense pas à ma moyenne !
Amboise
En guise de première étape, la Licorne a souhaité suivre les traces d’un esprit éclairé et a opté pour Leonardo Da Vinci. Et quel meilleur endroit pour apprendre sur lui que là où il vécut les dernières années de sa vie ? Au Clos Lucé dans la ville d’Amboise en France, cet homme qualifié de génie passa les dernières années de sa vie à synthétiser son œuvre. La Licorne s’amusa des essais et des tâtonnements de cet homme et discrètement, parvint à montrer à votre humble serviteur la quintessence de la vie du génie. Sans doute un reflet d’un prince ambrien soit dit en passant.
Léonard, sa bite, son couteau et sa Licorne.
Mais Amboise fut aussi la cour royale de l’époque. François Ier, malgré le fait qu’il soit un Roi nomade embellit le château de son grand-oncle, Louis XII. Le château étant encore de nos jours source de va et vient incessant, la Licorne préfère passer par une petite porte arrière pour fureter dans ce qui serait un reflet du palais d’Ambre.
Finalement, malgré les chalands vantant les mérites du château, il n’a de mérite que de surplomber la Loire, fleuve capricieux comme la Licorne. Cette dernière préfère donc flâner à l’ombre des remparts de ce château somme toute commun au regard de celui d’Ambre.
Malgré tout, sa simple présence dans les rues de la ville a déjà marqué les esprits et les opportunistes de tout poil ont déjà senti le vent tourner. Des devantures vantant les mérites de la Licorne fleurissent déjà partout en ville. Ici elle procure bonheur et sagesse, là, virilité et humidité et plus loin des bouses aux couleurs de l’arc-en-ciel. La crédulité du peuple est sans limite.
Nous empruntons alors le pont qui nous conduit à notre prochaine destination en espérant y trouver le reflet d’Ambre : Chenonceau, château de Diane de Poitiers qui fut la maîtresse d’Henri II.
Chenonceau
Sous une chaleur de plomb et face aux tarifs exorbitants des commerçants (et ce malgré que l’un d’entre eux évoquait qu’à ce prix là, il se tranchait la gorge… j’ai vu la Licorne y réfléchir en se demandant si son sang serait un bienheureux désaltérant), nous optons sous le regard d’une vieillesse jalouse pour boire l’eau mise à disposition à travers un ingénieux dispositif : un puits dans la cour. L’originalité n’a pas étouffé l’architecte.
Le soleil se posant telle une chape de plomb sur nos caboches et les prix aux écuries étant faramineux (et les glaces vendues fondues), votre narrateur a amené la Licorne dans la célèbre galerie enjambant le Cher qui a rendu ce château célèbre (et fort pratique au demeurant pendant la second guerre mondiale pour la résistance). Elle a pu s’y abreuver et discuter avec les animaux giboyeux de la forêt attenante.
En revenant, votre serviteur s’étant attardé sur l’étude de JJ Rousseau et sa réforme musicale complexe (et sur les avantages de la guide à ce sujet), la Licorne a été fureter dans la chambre des cinq reines (le Roi devait pas s’embêter) et s’est dissimuler devant une tenture. Saurez-vous la retrouver au milieu de cette tapisserie reprenant la guerre de Troie ?
A la sortie, déçue par la simplicité du château, la Licorne prend l’allée ombragée et disparait dans le labyrinthe avec votre auguste prophète. Finalement, Chenonceau, c’est juste un vulgaire pont avec habitations.
Blois
Blois. Tu l’aimes ou tu la quittes. Apparemment, les habitants ont fait leur choix et les rues sont désertes. Autant pour la tranquillité au pied des remparts du château de Blois avec la Licorne. Cet édifice est un véritable patchwork historique, du moyen-âge à l’ère classique en prenant bien soin d’écraser les constructions des prédécesseurs. Ce château aurait pu être un reflet d’Ambre si les habitants n’étaient pas si absents et si plusieurs dimensions temporelles ne s’étaient pas rencontrées sur ce site. En même temps, les escaliers qui tournent donnent le mal de mer à la Licorne. Elle a vomit un cookie aux pépites de framboises dans le dernier virage.
Votre humble serviteur avait pris à la corde.
Quand soudain. Le Dragon, est apparu. J’ai alors compris pourquoi mon slip me serrait : on était déjà quatre dedans. Sur l’esplanade du château, une maison semblait la proie au chaos. Un dragon à cinq têtes faisait fuir les mécréants et les bonnes gens. Prenant mon courage à deux mains (et ce n’est pas forcément le nom donné à un appendice), je désignais la menace à la Licorne.
Ce fut terrible.
Pansant mes blessures de guerre dans un alcool local à base de raisin fermenté, la Licorne préféra faire sa princesse et dormir dans le lit plutôt que dans l’étable. Mais bon, le lit était rose et je suis faible, j’ai cédé.
Cheverny
Le lendemain, nous trottions gaiement entre les cercueils métalliques qui encombrent les chemins de campagne, lâchant quelques arcs-en-ciel pour émerveiller les bambins prisonniers de leurs gouvernantes et leur apprendre la priorité à droite le cas échéant. Et tout à coup, une image d’un jeune prince galopant avec un chien aussi moche que blanc poursuivi par un ivrogne rappelant par bien des aspects la cour ambrienne vint se superposer sur celle d’un château. Cheverny, où le château qui inspira les RGs pour faire de la propagande belge sous le nom de Sart-Moulin (petite ville belge aussi intéressante que la pisse d’âne de Treilles pour un œnologue).
Toujours est-il que pris d’un sentiment de liberté au milieu du parc rappelant les jardins d’ambre, la Licorne part s’ébrouer sous les crépitements des flashs de la foule. Imaginez une nuit d’orage sans pluie et où les boules de feu s’échappent du laboratoire du professeur Tryphon Tournesol avec au milieu le secret de la Licorne.
"Trois frères unys. Trois Licornes de conserve vogant au Soleil de midi parleron. Car c'est de la lumière que viendra la lumière. Et resplendira la croix de l'Aigle."
La religion basée sur le tryptique des frères de sang (la famille royale), la Licorne et Ambre sur le Mont Kolvir qui façonne les ombres par leurs lumières est née ! Mais devant l’agitation crée par la présence de la Licorne, j’ai du battre en retraite à l’abri des regards indiscrets. Et puis l’orage de flashs avait éveillé le tonnerre de nos ventres vides ! Courage et mangeons !
Le fameux Dilemme de la Licorne : Rouge ou blanc, il faut gouter les deux. Votre serviteur se dévoua pour la noble cause. Dernier petit clin d’œil avant de partir à la déesse de la Chasse qui n’aura jamais la Licorne comme proie. Autant chasser le renard de Teumesse !
Villesavin
Le ventre aussi rempli que le réservoir des chevaux fiscaux et les poches de leur Etat voleur, nous prenons la direction du château de Chambord comme dernier espoir d’y retrouver un reflet d’Ambre l’éternelle. De nombreux détours à travers la forêt solognaise sans trouver de champignons ont eu raison de notre patience. Découvrant la cabine de chantier de Chambord, Villesavin, les chevaux s’emballèrent sur cette grande ligne droite. Je laissais la Licorne gambader à mes côtés, les cheveux au vent et les chevaux sous le capot.
Chambord
Au petit trot, pépère, nous arrivons devant un des plus majestueux édifices que recèle cette ombre Terre : le château de Chambord, perdu au milieu d’un marécage disparu sous des sous-bois riches en champignons. Peut être est-ce le quatorzième château bâti ainsi sur de solides fondations ?
Toujours est-il qu’une fois les larges portes ouvertes sur la Licorne et le cortège de flash de petits bonshommes passés, la splendeur du château ravive nos sens. Une large cour avec de nombreuses dépendances, deux ailes symétriques, l’une pour la Chapelle l’autre pour le Roi et au centre, un gigantesque donjon qui n’en possède que le nom tant il est paré d’œuvres d’arts. Naturellement, la Licorne se dirige vers les appartements royaux et prend le temps de s’ébrouer sur les terrasses surplombant l’escalier royal. Une manière savoureuse de faire comprendre qu’elle domine les Rois.
Nous continuons notre ascension au sein de l’escalier démesuré à double hélice qui centralise les flux des visiteurs de la terre vers le ciel. En hauteur, sous la tour de la Lanterne qui domine l’édifice, nous constatons que les rois des temps jadis aimaient bien marquer la pierre friable avec leur nom. L’un d’eux ne nous ait pas inconnu…
Nous redescendons ensuite dans la salle du trône et la Licorne profite de cette halte pour pavaner sur l’auguste siège tel un chat sur votre fauteuil préféré. Mais la pause est de courte durée car il nous reste la Chapelle à découvrir. Qui donc a inspiré une telle légende sur cette ombre ?
La Licorne semble sourire en pénétrant dans le lieu consacré et le claquement de ses sabots ne résonne guère tandis que la lumière des vitraux converge sur sa corne. S’approchant de l’autel, elle hennit légèrement, tel un rire, en regardant le visage de votre auguste serviteur qui constate l’évidente vérité.
A Chambord, on prie Ambre et la Licorne, le A et le sabot. La légende était donc vraie, Chambord fut un reflet d’Ambre et de sa famille royale. Mais alors, François Ier…
Mais ceci est une autre histoire.
Et bien, la Licorne a décidé de prendre des vacances ! Et comme on lui rabat les oreilles avec l’Ombre-Terre depuis des lustres, elle a décidé de s’y rendre incognito. Et elle a choisit votre illustre serviteur pour en être le témoin et l’interprète. Voici donc un court compte rendu qui ne reflète malheureusement pas la grandeur de la Licorne dans ses pérégrinations en raison de sa discrétion légendaire et du talent pauvre de ma personne.
Arrivée à Ombre-Terre sans problème, la Licorne en bonne princesse exigeante (et aussi pour le confort de mon humble personne) vérifie consciencieusement l’état de la calèche et des sept chevaux dissimulés au regard. La Licorne remarque que ces piètres reflets sont traités comme des esclaves dans une cage en métal qui pue. Elle prend bonne note de cet état et exige que je prenne soin d’eux.
La Licorne ne pense pas à ma moyenne !
Amboise
En guise de première étape, la Licorne a souhaité suivre les traces d’un esprit éclairé et a opté pour Leonardo Da Vinci. Et quel meilleur endroit pour apprendre sur lui que là où il vécut les dernières années de sa vie ? Au Clos Lucé dans la ville d’Amboise en France, cet homme qualifié de génie passa les dernières années de sa vie à synthétiser son œuvre. La Licorne s’amusa des essais et des tâtonnements de cet homme et discrètement, parvint à montrer à votre humble serviteur la quintessence de la vie du génie. Sans doute un reflet d’un prince ambrien soit dit en passant.
Léonard, sa bite, son couteau et sa Licorne.
Mais Amboise fut aussi la cour royale de l’époque. François Ier, malgré le fait qu’il soit un Roi nomade embellit le château de son grand-oncle, Louis XII. Le château étant encore de nos jours source de va et vient incessant, la Licorne préfère passer par une petite porte arrière pour fureter dans ce qui serait un reflet du palais d’Ambre.
Finalement, malgré les chalands vantant les mérites du château, il n’a de mérite que de surplomber la Loire, fleuve capricieux comme la Licorne. Cette dernière préfère donc flâner à l’ombre des remparts de ce château somme toute commun au regard de celui d’Ambre.
Malgré tout, sa simple présence dans les rues de la ville a déjà marqué les esprits et les opportunistes de tout poil ont déjà senti le vent tourner. Des devantures vantant les mérites de la Licorne fleurissent déjà partout en ville. Ici elle procure bonheur et sagesse, là, virilité et humidité et plus loin des bouses aux couleurs de l’arc-en-ciel. La crédulité du peuple est sans limite.
Nous empruntons alors le pont qui nous conduit à notre prochaine destination en espérant y trouver le reflet d’Ambre : Chenonceau, château de Diane de Poitiers qui fut la maîtresse d’Henri II.
Chenonceau
Sous une chaleur de plomb et face aux tarifs exorbitants des commerçants (et ce malgré que l’un d’entre eux évoquait qu’à ce prix là, il se tranchait la gorge… j’ai vu la Licorne y réfléchir en se demandant si son sang serait un bienheureux désaltérant), nous optons sous le regard d’une vieillesse jalouse pour boire l’eau mise à disposition à travers un ingénieux dispositif : un puits dans la cour. L’originalité n’a pas étouffé l’architecte.
Le soleil se posant telle une chape de plomb sur nos caboches et les prix aux écuries étant faramineux (et les glaces vendues fondues), votre narrateur a amené la Licorne dans la célèbre galerie enjambant le Cher qui a rendu ce château célèbre (et fort pratique au demeurant pendant la second guerre mondiale pour la résistance). Elle a pu s’y abreuver et discuter avec les animaux giboyeux de la forêt attenante.
En revenant, votre serviteur s’étant attardé sur l’étude de JJ Rousseau et sa réforme musicale complexe (et sur les avantages de la guide à ce sujet), la Licorne a été fureter dans la chambre des cinq reines (le Roi devait pas s’embêter) et s’est dissimuler devant une tenture. Saurez-vous la retrouver au milieu de cette tapisserie reprenant la guerre de Troie ?
A la sortie, déçue par la simplicité du château, la Licorne prend l’allée ombragée et disparait dans le labyrinthe avec votre auguste prophète. Finalement, Chenonceau, c’est juste un vulgaire pont avec habitations.
Blois
Blois. Tu l’aimes ou tu la quittes. Apparemment, les habitants ont fait leur choix et les rues sont désertes. Autant pour la tranquillité au pied des remparts du château de Blois avec la Licorne. Cet édifice est un véritable patchwork historique, du moyen-âge à l’ère classique en prenant bien soin d’écraser les constructions des prédécesseurs. Ce château aurait pu être un reflet d’Ambre si les habitants n’étaient pas si absents et si plusieurs dimensions temporelles ne s’étaient pas rencontrées sur ce site. En même temps, les escaliers qui tournent donnent le mal de mer à la Licorne. Elle a vomit un cookie aux pépites de framboises dans le dernier virage.
Votre humble serviteur avait pris à la corde.
Quand soudain. Le Dragon, est apparu. J’ai alors compris pourquoi mon slip me serrait : on était déjà quatre dedans. Sur l’esplanade du château, une maison semblait la proie au chaos. Un dragon à cinq têtes faisait fuir les mécréants et les bonnes gens. Prenant mon courage à deux mains (et ce n’est pas forcément le nom donné à un appendice), je désignais la menace à la Licorne.
Ce fut terrible.
Pansant mes blessures de guerre dans un alcool local à base de raisin fermenté, la Licorne préféra faire sa princesse et dormir dans le lit plutôt que dans l’étable. Mais bon, le lit était rose et je suis faible, j’ai cédé.
Cheverny
Le lendemain, nous trottions gaiement entre les cercueils métalliques qui encombrent les chemins de campagne, lâchant quelques arcs-en-ciel pour émerveiller les bambins prisonniers de leurs gouvernantes et leur apprendre la priorité à droite le cas échéant. Et tout à coup, une image d’un jeune prince galopant avec un chien aussi moche que blanc poursuivi par un ivrogne rappelant par bien des aspects la cour ambrienne vint se superposer sur celle d’un château. Cheverny, où le château qui inspira les RGs pour faire de la propagande belge sous le nom de Sart-Moulin (petite ville belge aussi intéressante que la pisse d’âne de Treilles pour un œnologue).
Toujours est-il que pris d’un sentiment de liberté au milieu du parc rappelant les jardins d’ambre, la Licorne part s’ébrouer sous les crépitements des flashs de la foule. Imaginez une nuit d’orage sans pluie et où les boules de feu s’échappent du laboratoire du professeur Tryphon Tournesol avec au milieu le secret de la Licorne.
"Trois frères unys. Trois Licornes de conserve vogant au Soleil de midi parleron. Car c'est de la lumière que viendra la lumière. Et resplendira la croix de l'Aigle."
La religion basée sur le tryptique des frères de sang (la famille royale), la Licorne et Ambre sur le Mont Kolvir qui façonne les ombres par leurs lumières est née ! Mais devant l’agitation crée par la présence de la Licorne, j’ai du battre en retraite à l’abri des regards indiscrets. Et puis l’orage de flashs avait éveillé le tonnerre de nos ventres vides ! Courage et mangeons !
Le fameux Dilemme de la Licorne : Rouge ou blanc, il faut gouter les deux. Votre serviteur se dévoua pour la noble cause. Dernier petit clin d’œil avant de partir à la déesse de la Chasse qui n’aura jamais la Licorne comme proie. Autant chasser le renard de Teumesse !
Villesavin
Le ventre aussi rempli que le réservoir des chevaux fiscaux et les poches de leur Etat voleur, nous prenons la direction du château de Chambord comme dernier espoir d’y retrouver un reflet d’Ambre l’éternelle. De nombreux détours à travers la forêt solognaise sans trouver de champignons ont eu raison de notre patience. Découvrant la cabine de chantier de Chambord, Villesavin, les chevaux s’emballèrent sur cette grande ligne droite. Je laissais la Licorne gambader à mes côtés, les cheveux au vent et les chevaux sous le capot.
Chambord
Au petit trot, pépère, nous arrivons devant un des plus majestueux édifices que recèle cette ombre Terre : le château de Chambord, perdu au milieu d’un marécage disparu sous des sous-bois riches en champignons. Peut être est-ce le quatorzième château bâti ainsi sur de solides fondations ?
Toujours est-il qu’une fois les larges portes ouvertes sur la Licorne et le cortège de flash de petits bonshommes passés, la splendeur du château ravive nos sens. Une large cour avec de nombreuses dépendances, deux ailes symétriques, l’une pour la Chapelle l’autre pour le Roi et au centre, un gigantesque donjon qui n’en possède que le nom tant il est paré d’œuvres d’arts. Naturellement, la Licorne se dirige vers les appartements royaux et prend le temps de s’ébrouer sur les terrasses surplombant l’escalier royal. Une manière savoureuse de faire comprendre qu’elle domine les Rois.
Nous continuons notre ascension au sein de l’escalier démesuré à double hélice qui centralise les flux des visiteurs de la terre vers le ciel. En hauteur, sous la tour de la Lanterne qui domine l’édifice, nous constatons que les rois des temps jadis aimaient bien marquer la pierre friable avec leur nom. L’un d’eux ne nous ait pas inconnu…
Nous redescendons ensuite dans la salle du trône et la Licorne profite de cette halte pour pavaner sur l’auguste siège tel un chat sur votre fauteuil préféré. Mais la pause est de courte durée car il nous reste la Chapelle à découvrir. Qui donc a inspiré une telle légende sur cette ombre ?
La Licorne semble sourire en pénétrant dans le lieu consacré et le claquement de ses sabots ne résonne guère tandis que la lumière des vitraux converge sur sa corne. S’approchant de l’autel, elle hennit légèrement, tel un rire, en regardant le visage de votre auguste serviteur qui constate l’évidente vérité.
A Chambord, on prie Ambre et la Licorne, le A et le sabot. La légende était donc vraie, Chambord fut un reflet d’Ambre et de sa famille royale. Mais alors, François Ier…
Mais ceci est une autre histoire.
F0X- Date d'inscription : 03/11/2010
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
*Lève son verre*
Arthochtonien- Date d'inscription : 06/04/2011
Age : 39
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
/me s'incline respectueusement...
Louke- Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : Dans une crypte.
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
joli périple et beau conte.... Vive la licorne libre....
stefthewolf- Date d'inscription : 20/01/2012
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Splendide! Et.... Toutes mes félicitations!
Ferret- Date d'inscription : 28/11/2010
Age : 48
Localisation : Montreal
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Moi j'ai croisé un truc rose avec une unique corne. Pas loin du Mont Blanc. Mais elle était pas invisible.
Hiro- Date d'inscription : 09/09/2012
Age : 48
Localisation : Rhône Alpes
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Je savais pas que la Licorne était caparaçonnée
Invité- Invité
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Tu veux dire carapaçonnée ?.... (spice de béotien...)
De toute façon je ne suis pas un spécialiste : c'est peut être pas une licorne...
De toute façon je ne suis pas un spécialiste : c'est peut être pas une licorne...
Hiro- Date d'inscription : 09/09/2012
Age : 48
Localisation : Rhône Alpes
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Pour le coup, c'est toi l'inculte, Hiro.
l'ortho utilisee par Anarkhan est la bonne.
l'ortho utilisee par Anarkhan est la bonne.
Neit- Date d'inscription : 04/12/2010
Age : 36
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Ouais, j'ai beau être un Barbare, je m'y connais quand il s'agit de monter...
Invité- Invité
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
C'est bien ce que je disais : je suis pas un spécialiste !
En tout cas, merci pour la leçon
En tout cas, merci pour la leçon
Hiro- Date d'inscription : 09/09/2012
Age : 48
Localisation : Rhône Alpes
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
J'avais jamais remarqué. Wow.
Lumina- Date d'inscription : 16/12/2010
Age : 37
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
La première fois, j'ai vu écrit ce mot, je me suis dit comme toi : qu'il y avait une erreur. Et j'ai vérifié. Du coup, ça reste.
Neit- Date d'inscription : 04/12/2010
Age : 36
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
*décerne un point licorne à l'auteur*
Zartam- Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 30
Localisation : Grenoble
Re: Les aventures extraordinaires de la Licorne rose.
Si vous vous demandiez encore d'où vient la Licorne, ne cherchez plus, elle est née dans le Vermont !
http://www.programme-tv.net/programme/divertissement/1186338-nico-la-licorne/
http://www.programme-tv.net/programme/divertissement/1186338-nico-la-licorne/
Landryt- Date d'inscription : 18/04/2011
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